Les Orris sont des abris rustiques exclusivement construits uniquement en pierres sèches avec un assemblage en encorbellement pour la partie supérieure. L’agriculteur, à cause de l’éloignement de ses champs, trouvait avec ces cabanes, comme celle du Sarrat de l’Étang, un endroit pour se mettre à l’abri, pour ranger ses outils et leur présence lui permettait de ne pas faire des allers-retours fatigants.
L’orri restauré permet au randonneur d’aujourd’hui d’apprécier un beau témoignage du passé.
Article de La Dépêche
Ascou : un orri restauré au Sarrat de l’étang
Publié le 30/07/2021
Une cinquantaine de participants se sont retrouvés au Sarrat de l’étang pour célébrer la restauration de l’orri, une construction en pierre sèche ancestrale. Comme d’autres que l’on peut voir dans le secteur « d’Entresserre » c’est un abri rustique qui servait à l’agriculteur, à cause de l’éloignement de ses champs, d’abri pour ranger ses outils.
La reconstruction a été réalisée entre 2019 et 2020 grâce au partenariat entre la commune d’Ascou, l’association Montagne et Patrimoine, et l’association des Amis des chemins d’Ax et du patrimoine.
D’abord prévue en 2020, cette sympathique rencontre a pu avoir lieu le 18 juillet paru n temps magnifique. Venus d’Ascou et d’Ax-les-Thermes, les participants se sont retrouvés pour un pique-nique agrémenté de grillades.
Les plus alertes s’étaient mis en appétit en grimpant au sommet le plus proche pour apprécier le paysage sur les montagnes et villages des trois vallées de l’Ariège, la Lauze et l’Oriège.
Jacques Boussuge, de l’association des Amis des chemins d’Ax et du patrimoine, a rappelé l’historique de l’opération et a conclu sur la « multiplicité d’intérêts » du site du Sarrat de
l’étang, accessible en une heure depuis Ascou, Orgeix et Ax-les-Thermes. Le site offre, en effet, « un point de vue à couper le souffle et permet de voir la flore vivante à proximité de l’orri restauré ». Il a, enfin, remercié les nombreux bénévoles qui ont participé à l’opération.
Yves Rougès, président de l’association Montagne et patrimoine, est revenu sur les missions de son association qui promeut les constructions en pierre sèche, un art reconnu « Patrimoine Culturel » par l’Unesco.
L’association a su s’entourer de muraliers compétents pour restaurer murs, fontaines et cabanes. Il a, notamment, cité Jacques Crissot et Thomas Niay, qui ont aussi bénéficié des conseils experts de Richard Danis.
Claude Carrière, ancien maire d’Ascou, a indiqué qu’il avait engagé sa commune de suite dans le projet et a remercié la famille Rameil qui a bien voulu vendre son terrain au domaine
public. Il connaît bien cet endroit : « Enfant, je venais y garder des moutons »
Enfin Sabine Carrière, actuel maire d’Ascou, a rendu hommage aux anciens qui sont à l’origine de la première construction avant d’inviter tout le monde à partager un verre de l’amitié.